Arrivés à Porangaba, Luis est au rendez-vous. Il nous conduit jusqu'à la maison de "Felipe", le propriétaire de 28 ans, qui est somptueuse quoique pleine de bebêtes, et nous montre qu'il habite dans une deuxième plus petite.
Ce workaway-ci vise à aider une famille à remettre sur pied la maison familiale qui avait été abandonnée il y a 5 ans et qu'il a décidé de reprendre en main. Il veut la développer grâce à la permaculture et avec des moyens alternatifs comme le workaway. Il s'est mis au projet il y a un an (voir état de la maison dans photo) et a du se battre contre de nombreux animaux qui y avaient élu domicile. Le pire: les chauves-souris, elles se logent entre les tuiles et le plafond de bois et leurs excréments coulent sur les murs, de beau dégâts. Il se fait aider par sa soeur qui voulait y développer un espace culturel où elle peut donner des cours de théâtres, d'expression corporelle etc. Ils ne reviennent la plupart du temps que le weeend car ils travaillent à São Paulo, à 3h de là. Ils ont donc engagé un couple motivé à participer au projet pour s'occuper de la maison et du terrain, Luis et Valeria.
Comme il fait déjà nuit et que ses enfant l'attendent, Luis nous montre notre chambre et salle de bain dans une indépendance/coin Barbecue. On s'endort tôt car demain le travail commence tôt. A 8h on est sur le pied de guerre. Luis nous montre le premier jardin, qui rejoint les 3 maisons (4 avec la maison de poupée), comprenant un vivier avec des semis d'ail, de manioc, d'avocat, de citronnier (vert) etc., 4 manguiers, un maracuja qu'ils essaient de débarrasser de fourmis à l'aide d'une protection en bouteille de coca, une belle courge dont les fleurs nous font de l'oeil, et 5 jabuticaba (un arbre dont les fruits noirs poussent sur les troncs, on ne les mange pas tout à fait, ils les prennent en bouche et les recrache, c'est un peu dégueu à voir d'ailleurs, et on peut en faire des confitures, des liqueurs etc.). Il nous montre ensuite le potager en devenir, les 2 étangs qui sont sur la propriété, et les bambous qu'ils essaient de faire pousser. On voit au loin un toit, c'est une 4e maison. En tout, 8ha de terrain. Il nous explique qu'ils veulent réussir à faire de l'agroflorestation, c'est un principe poussé de permaculture. La permaculture vise à revenir vers un mode d'exploitation de la terre plus naturel, plus sain et plus durable. Le principe est simple: on imite la nature. Ainsi au lieu de planter un champ d'un seul arbre fruitier ou plante unique, ce qui appauvrit et déséquilibre la terre, on plante des espèces qui se complètent et se servent mutuellement. Ici on plante par exemple une tomate à côté d'un bananier pour que le bananier offre l'ombre et le soutient dont la tomate a besoin. En retour, la tomate ne tire par les nutriments dont le bananier a besoin et permet de garder la terre bien humide. L'agroflorestation elle, reprend ce principe en ajoutant la faune. Des vaches dans ce projet-ci, se déplacent sur le terrain en mangeant les feuilles d'arbres fruitiers, des fruits que nous ne mangeons pas (une autre idée de l'agroflorestation étant de cultiver des plantes pour leurs apports à la faune et à la flore, pour ne pas créer de carence dans la pyramide), au lieu de manger de l'herbe qui est pauvre en nutriments. Tout en écoutant Luis nous expliquer tout cela, on observe les bouses qui jonchent le sol, émerveillés par leur apport à la nature (quelle poésie n'est-ce pas?). Notre tâche quotidienne pendant tout notre séjour ici sera d'arroser toutes les plantes susmentionnées une fois, les semis deux fois.
Ce workaway-ci vise à aider une famille à remettre sur pied la maison familiale qui avait été abandonnée il y a 5 ans et qu'il a décidé de reprendre en main. Il veut la développer grâce à la permaculture et avec des moyens alternatifs comme le workaway. Il s'est mis au projet il y a un an (voir état de la maison dans photo) et a du se battre contre de nombreux animaux qui y avaient élu domicile. Le pire: les chauves-souris, elles se logent entre les tuiles et le plafond de bois et leurs excréments coulent sur les murs, de beau dégâts. Il se fait aider par sa soeur qui voulait y développer un espace culturel où elle peut donner des cours de théâtres, d'expression corporelle etc. Ils ne reviennent la plupart du temps que le weeend car ils travaillent à São Paulo, à 3h de là. Ils ont donc engagé un couple motivé à participer au projet pour s'occuper de la maison et du terrain, Luis et Valeria.
Comme il fait déjà nuit et que ses enfant l'attendent, Luis nous montre notre chambre et salle de bain dans une indépendance/coin Barbecue. On s'endort tôt car demain le travail commence tôt. A 8h on est sur le pied de guerre. Luis nous montre le premier jardin, qui rejoint les 3 maisons (4 avec la maison de poupée), comprenant un vivier avec des semis d'ail, de manioc, d'avocat, de citronnier (vert) etc., 4 manguiers, un maracuja qu'ils essaient de débarrasser de fourmis à l'aide d'une protection en bouteille de coca, une belle courge dont les fleurs nous font de l'oeil, et 5 jabuticaba (un arbre dont les fruits noirs poussent sur les troncs, on ne les mange pas tout à fait, ils les prennent en bouche et les recrache, c'est un peu dégueu à voir d'ailleurs, et on peut en faire des confitures, des liqueurs etc.). Il nous montre ensuite le potager en devenir, les 2 étangs qui sont sur la propriété, et les bambous qu'ils essaient de faire pousser. On voit au loin un toit, c'est une 4e maison. En tout, 8ha de terrain. Il nous explique qu'ils veulent réussir à faire de l'agroflorestation, c'est un principe poussé de permaculture. La permaculture vise à revenir vers un mode d'exploitation de la terre plus naturel, plus sain et plus durable. Le principe est simple: on imite la nature. Ainsi au lieu de planter un champ d'un seul arbre fruitier ou plante unique, ce qui appauvrit et déséquilibre la terre, on plante des espèces qui se complètent et se servent mutuellement. Ici on plante par exemple une tomate à côté d'un bananier pour que le bananier offre l'ombre et le soutient dont la tomate a besoin. En retour, la tomate ne tire par les nutriments dont le bananier a besoin et permet de garder la terre bien humide. L'agroflorestation elle, reprend ce principe en ajoutant la faune. Des vaches dans ce projet-ci, se déplacent sur le terrain en mangeant les feuilles d'arbres fruitiers, des fruits que nous ne mangeons pas (une autre idée de l'agroflorestation étant de cultiver des plantes pour leurs apports à la faune et à la flore, pour ne pas créer de carence dans la pyramide), au lieu de manger de l'herbe qui est pauvre en nutriments. Tout en écoutant Luis nous expliquer tout cela, on observe les bouses qui jonchent le sol, émerveillés par leur apport à la nature (quelle poésie n'est-ce pas?). Notre tâche quotidienne pendant tout notre séjour ici sera d'arroser toutes les plantes susmentionnées une fois, les semis deux fois.
Travaux pratiques: Pour faire pousser un bambou chez vous, c'est simple! Autrefois considérée comme plante parasite, on l'utilise beaucoup pour des bioconstructions (bordures de cultures, toits isolants -hoho on a déjà fait ça à la Cachoeira-) et pour cause, c'est une plante qui une fois près d'un point d'eau grandit très vite. (Voir photos)
Plus tard dans la journée, Luis nous présente son épouse, Valeria, et ses deux enfants trop mignons, Caetano 4 ans et Amaia 2 ans, ils sont bien élevés, après la chienne du premier workaway, ça nous change. Ils nous apprennent ensuite qu'ils sont, lui, électricien et elle, biologiste. On les aide un peu quand soudain la pluie nous interrompt, heureusement car on est déjà crevés! Premier soir, dodo à 22h.