On arrive au deuxième hostel en sueur, pressės de plonger dans la piscine. On trouve devant nous un bassinet, un rince-pieds, à la place, c'est pas grave, ça rafraîchit quand même. En arrivant à l'hostel on avait repéré un festival du vin, encore! Comme on est sans le sous et que les banques sont fermées, on a été sages, après tout, on revenait d'une visite aux bodegas, de verres gratuits à la fin du tour et encore à l'hostel! Enfin si on avait su qu'il y avait cette foire au vin... L'évènement est sympa, même pour les pauvres: violoniste de rue, groupe de musique avec un danseur particulièrement ridicule, photobooth, atelier de peinture sur barril blanc pour les enfants (ou les Aurore)... On voit alors des chocolats "100%" belge, gourmands, on goûte, mais la surprise, c'est très moyen, c'est aussi raté qu'un Français qui fait de la bière! Non sans rire ce voyage est en train de nous rendre chauvins! Bref on rentre sagement en riant encore du danseur. Aujourd'hui, c'est Noël, on élabore avec gourmandise notre menu du soir et enfin, à 15h, on sort, mais là, les rues sont désertes, apparemment tout a fermé à 14h. Notre visage se décompose, puis on trouve un glacier, Alex décide de m'initier au vidage de gros pot de glace, une première pour moi (je parle d'un seule coup, maman!) et je me débrouille très bien! Enfin quand on s'est résolu à passer Noël avec un pot de glace, on trouve un magasin de plats tout faits! Ouf! Raviolis ça fera l'affaire. Quand on rentre à l'hostel, on apprend qu'un repas de Noël est organisé, on s'inscrit, contents de ne pas passer rester seuls pour cette fête. On fait connaissance avec des Français, encore (!), Mélanie et Romain. On parle comme toujours des différences entre les cultures et là Romain dira en parlant de leur bricolagisme/cache-misérisme "mais bon dieu, terminez vos maisons!" C'est vrai que c'est difficile de ne pas se dire la même chose quand on passe devant tant de maisons pas finies, tuiles à nu, fils électriques apparents et terrasses en tôle. Apparemment en Argentine on paie ses impôts selon le nombre d'étages construits, donc ils ne sont jamais pressés d'achever la construction. Le repas commence enfin, à 22h30, au menu, salade de pâtes, viande à filaments, riz et feuilles de salade, en dessert, des biscuits. Miam! Ils ont quand même une fois de plus prévu vin à volonté pour nous faire oublier. On passe une soirée sympa mais personne ne se sent vraiment à Noël. On rigole d'un peu tout, au final on se couchera vers 5h! Le jour qui suit, on fera un skype à nos familles depuis notre lit et mangerons les raviolis achetés la veille qui auraient été meilleurs que ce qu'on a eu à Noël. On soupire tous les deux en pensant aux repas de nos familles, on retient une larme, snirf. Notre estomac aussi...