Jour 8:

Aujourd'hui est une journée corvée, on doit trouver comment changer l'huile de la voiture, et trouver internet pour donner des nouvelles à tout le monde et se renseigner sur la suite du voyage. On essaiera pas moins de 8 magasins pour trouver la bonne pièce pour enfin se rabattre sur un garage au grand désespoir d'Alex qui aurait préféré le faire lui-même pour économiser les frais de main-d'oeuvre. Le repas se fera dans la voiture tant le vent souffle fort sur le bord de lac. Pour internet on ira au Mc Donald s, gratter l'énergie des prises et le wifi gratuit, qui comme presque partout depuis le début du voyage, est d'une lenteur désolante. Vincent trouvera une grille de construction qui fera l'affaire pour cuisiner. On aura pris la journée entière à faire tout ça, on revient ensuite au point de campement de la veille qui nous avait plu. Le vent est encore plus fort, on dit fixer les tente et se mettre dedans pour éviter que le vent ne parte avec...

Jour 9:

Aujourd'hui, direction El Bolsón, à 2h seulement de Bariloche. On se gare donc dans la petite ville, ici des personnes s'emploient à te désigner l'espace où tu peux te garer puis te lavent d'autorité ton pare-brise, et il est d'usage de leur donner un petit quelque chose. C'est donc chose faite, en se dirigeant vers le centre d'information, on s'aperçoit qu'il y a une feria, alors on s'y balade. On se croirait aux marchés de la côte d'Azur tant les prix sont prohibitifs, le guide disait ville "hippie", on dirait plutôt ville bobo ouais... Encore une fois on essaie de nous arnaquer en nous rendant la monnaie, ou est-ce une erreur sincère, on y croit plus trop. On passe l'après-midi dans l'herbe à jouer aux cartes, écouter un groupe de musique sympa quoi. On s'éloignera de la ville, pour trouver un autre campement près d'une rivière. Les garçons perdent encore du pain à essayer de pêcher. Alex revient le pantalon mouillé "je l'avais, je vous jure, je l'avais!". On rit bien et on mange sans poisson, un repas presque bon. Un couple d'Équatoriens en 4x4 viennent se placer près de nous et nous demandent si ça nous dérange, non, sincèrement pas. Ils ont leur tente sur le toit et en deux temps trois mouvements ils la déplient et sortent l'échelle, on les regarde, admiratifs. Maïa a la flemme de monter sa tente et dort pour la deuxième nuit dans la voiture, sans doute inspirée par nos amis Équatoriens.